avr 17 2015
L’importance de nos pensées
Source : Flircks.com – Pilar Azaña Talán - Pensamientos – Thoughts – Pensées-
Article réédité de mon ancien blog over-blog.
-
C’est bien simple, nos pensées sont, en grande partie, responsables de notre vie !
Vous trouvez que c’est exagéré ? C’est sans doute grandiloquent, je vous l’accorde, mais ce n’est en rien exagéré.
Pour un même événement, certains d’entre nous sont heureux et d’autres sont malheureux. Ce n’est donc pas l’événement qui est important, mais ce que nous pensons de celui-ci. Et c’est ce qui forme notre réalité !
D’où viennent nos pensées ?
Nos pensées sont issues de nos croyances. Et le phénomène est réversible : certaines pensées, lorsqu’elles sont suffisamment présentes, fortes et entretenues forment à leur tour des croyances !
Mais les croyances ne viennent pas de nulle part non plus !
Les croyances viennent de quatre sources de programmation bien distinctes :
- nous avons des croyances qui vont nous permettre de répondre à l’impératif de survie, les besoins de base, ceux qui sont indispensables à notre corps pour survivre sur terre,
- nous avons des croyances qui sont les résultats des expériences de nos ancêtres,
- nous avons des croyances qui viennent de ce que nos parents ont voulu très fort pour nous lorsque nous étions en formation dans le ventre maternel, un peu de temps avant et un peu de temps après aussi,
- enfin, nous avons des croyances que nous jugeons indispensable d’avoir, issues pour la grande majorité d’entre elles, de l’endroit où nous vivons, de la société qui nous entoure, de notre quotidien et de certaines conditions de naissance aussi. Et la liste n’est pas exhaustive ici. Ces croyances sont juste là pour nous permettre de ne pas nous perdre dans notre monde. Grâce à elles, nous nous sentons conformes…
Voici les quatre grandes programmations, qui sont des croyances, qui forment (ou qui sont entretenues) par nos pensées, qui couplées à nos émotions finissent par former notre réalité !
***
Vous savez, souvent nous ne nous rendons pas compte que ce que nous disons ne correspond pas à la personne que nous voulons être. Lorsqu’une personne me demande la raison pour laquelle personne ne la respecte, en plus de la faire réfléchir sur ce qu’est exactement le respect pour elle, et quels sont les faits qui lui prouvent que personne ne la respecte, je lui demande aussi s’il lui arrive de ne pas respecter les autres ! Je lui fais remarquer que ce qu’elle ressent est sa sensation à elle, elle lui appartient en propre, personne n’est en mesure de lui témoigner de l’irrespect si elle ne l’autorise pas elle même en quelque sorte.
« Évidemment que cela m’arrive de critiquer les autres ! me dit-elle. Puisqu’ils le font, je le fais aussi ! »
Eh bien, malgré la logique implacable de ce point de vue, il n’en reste pas moins qu’elle fait ce qu’elle ne veut pas qu’on lui fasse. Difficile donc de ne pas en récolter les fruits. Ne serait-ce que parce qu’elle sait exactement à quoi cela ressemble !!
***
« Le grand drame de bon nombre de nos concitoyens est de ne pas être eux-mêmes » disait en substance Dale Carnégie (1888-1955 – écrivain et conférencier américain qui a proposé une méthode de développement personnel adaptée au monde de l’entreprise qui porte aujourd’hui son nom). Ne pas être soi-même est effectivement ce qui peut arriver de pire dans le sens où ce que nous pensons et donc ce que nous disons et ce que nous faisons n’est pas alignés avec la personne merveilleuse, unique et géniale que nous sommes tous.
L’adage le plus véridique et le plus fort que je connaisse est dans cette réflexion : « Il n’y a pas de mauvaises personnes, il n’y a que des personnes à la mauvaise place »
Nous sommes tous de belles personnes au fond de nous, ou nous aspirons à être tous les meilleurs possible. Mais lorsque nous nous retrouvons dans une situation que nous n’avons pas envisagée, une situation qui nous dépasse, une situation que nous ne savons ou que nous n’avons pas envie de gérer, alors nous devenons de « mauvaises personnes » aux yeux de ceux que nous côtoyons et souvent de nous-mêmes aussi !
Et ce phénomène n’est pas dû au hasard de la vie, mais juste à ce que nous croyons devoir faire ou pas, donc à ce que nous pensons sur notre vie, notre action, notre place.
Je me sens ainsi, inappropriée, hors de ce qui est évident et facile pour moi, dès que j’entame une tâche que je juge difficile, hors de mes compétences. J’en deviens quelque peu aigri, de mauvaise foi, je peux même entretenir de mauvaises intentions mêmes, lorsque je me sens obligé de faire ce que je n’avais pas prévu de faire ou que je n’ai tout simplement pas envie de faire… Si quelques personnes sont impliquées dans l’interaction, il se peut qu’elles sentent que je ne suis pas aimable et même carrément désagréable ! Cela peut arriver bien sûr, nul n’est parfait, quoique cela serait assez facile de s’en rapprocher en fait. Il suffirait juste de savoir qui l’on est vraiment pour ne se retrouver que dans des situations que nous avons choisies, à faire des choses que nous avons envie de faire, en fréquentant des gens que nous sommes ravis de fréquenter !
Pour cela, et vous pouvez dès à présent commencer en douceur, je vous suggère de remplacer tous vos « il faut », « je dois » par « je décide », « je choisis »… Vous allez de suite vous rendre compte du nombre de fois où vous vous obligez, en toute bonne foi et avec des tas de bonnes raisons, à faire des choses qui vous éloignent de la personne que vous êtes au fond de vous…
***
Vous rendez-vous compte la puissance d’une simple pensée. Elle peut changer la vie de celui qui la produit. La pensée a le pouvoir de vous faire sentir heureux ou malheureux, et ce toute votre vie durant !
avr 18, 2015 @ 06:33:28
Je comprends ce que tu veux dire pour la vie privée et je connais ton concept depuis un moment déjà. Cela rejoint le « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse ». Et je pense que c’est aidant, en effet.
Mais pour la vie en société, difficile d’avoir des pensées positives quand on est pollués par un tas d’informations négatives et très violentes. Je sais bien qu’il ne faudrait pas regarder les infos mais peut-on réellement vivre en se coupant de l’actualité et se fiche de ce qui arrive ?
Bon week-end et gros bisous.
avr 18, 2015 @ 09:26:05
Bonjour Clara ! Il serait évidemment trop facile de se couper de tout et de vivre dans un monde où tout est rose et tout est beau ! D’ailleurs, j’ai toujours pensé qu’il est beaucoup plus simple de rester positif et zen dans un temple perdu dans la montagne, entouré de personnes qui pensent comme soi et qui en aucun cas ne viennent perturber les méditations… J’exagère un peu, mais il paraît évident qu’être positif dans ce monde, au milieu de tous, est une vraie position, demande une détermination et un travail sur soi de chaque instant. Et c’est pourtant là que nous sommes à notre place ! Parmi les autres, tous les autres, ceux qui nous ressemblent et ceux qui sont très différents de nous !! Grâce au point de vue développé dans ladv, et aussi grâce à des outils et des techniques, il est possible de comprendre (dans le sens de prendre avec ou prendre en soi) ce qui arrive, prendre de la hauteur ou de la distance, analyser et intégrer les leçons que la vie sans cesse nous envoie. Je pense qu’il faut du courage pour faire exister que ce qui va, même lorsque tout semble aller mal ! Parce que tout ce qui nous fait réagir à l’extérieur de nous, nous appartient en propre, via les pensées qui entretiennent les croyances, qui ne sont que des programmes. Rajouter à cela que la vérité n’existe pas, seule la réalité existe, alors il est possible de changer !

Petites précisions sur les informations : dans le MOAE, je donne des indications quant à la position à adopter lorsque nous sommes en construction d’un objectif qui nous tient à cœur. Dans ce cas, il semble évident que naturellement nous nous concentrons sur tout ce qui va, tout ce qui peut aider, et nous nous éloignons de ce qui ne nous sert pas, ou nous met des bâtons dans les roues. Bref, nous nous réveillons avec des projets et non avec des problèmes !!
Pour revenir aux informations proprement dites, j’ai eu l’occasion de remarquer que même si nous ne nous branchons pas sur elles en permanence, nous sommes quand même au courant de tout ce qui se passe. L’information dont nous avons besoin nous arrive de toute façon. En ne nous branchant pas nous même dessus, nous évitons uniquement le matraquage médiatique et le misérabilisme ambiant consistant à exacerber nos émotions, négatives en général ! (Je pense que je peux me faire une idée de l’horreur de ce qu’ont pu vivre les gens qui meurent tous les jours de diverses façons, sans avoir besoin que l’on me le rappelle, matin, midi et soir avec force de détails !)
Et avec Pascal, nous allons encore plus loin en affirmant que les informations qui nous arrivent via les médias, et surtout celles envers lesquelles nous avons de fortes émotions (négatives ou même positives d’ailleurs !), nous parlent de nous et uniquement de nous, nous aident puissamment à nous comprendre vraiment et à changer. Nous avons même vérifié à plusieurs reprises que lorsqu’il nous arrive ce qu’il nous semble être « une mauvaise nouvelle » (je rappelle quand-même que nous travaillons dans l’immobilier !) il y a toujours, je dis bien toujours un trésor d’information qui nous est primordiale. Et à chaque fois, ces fausses mauvaises nouvelles nous permettent de progresser dans notre développement personnel. Comme le dit Brébion, derrière chaque expérience, il y a un principe, à nous de le trouver et de nous en nourrir.
Si nous pensons que l’humanité est en danger, c’est que nous pensons que l’humanité en nous est en danger. Si nous pensons que tout va mal, peut-être pensons nous aller personnellement très mal ? Et dans tous les cas, lorsque nous nous plaignons de ce qui ne va pas à l’extérieur de nous, c’est que nous devons faire quelque chose en nous d’abord et avant tout. Gitta Mallasz disait que nous sommes sur terre pour briller ! Avec Pascal, c’est ce que nous nous disons à chaque fois que l’un d’entre nous râle ! Et après nous apprenons ce que nous avons à apprendre ! C’est libérateur, jouissif et nous sommes ainsi toujours positifs (enfin, le plus possible en tout cas !)
Vus sous cet angle, sans penser que nous attendons avec impatience nos prochains soucis, nous ne les appréhendons plus de la même manière, puisqu’au bout du compte, nous pensons qu’ils sont là pour nous aider avant tout ! À nous de savoir les transcender et les intégrer, mais je pense que tout le monde à compris l’idée !!
Je pense que si nous faisions tous ce travail sur soi, il y aurait automatiquement beaucoup moins de « catastrophes » et autres « drames ».
Comme le disait le Dalï Lama : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde »…
Merci Clara pour cette réflexion, je te souhaite bon voyage !
avr 18, 2015 @ 22:47:59
mais nos pensées évoluent avec le tps
avr 19, 2015 @ 17:14:36
Mais c’est bien ce qu’il faut espérer chère Flipperine ! Il serait tout à fait triste de penser la même chose à 20 ans qu’à 80 ans, dans un certain sens en tout cas ! Comme vous le dites, nos pensées évoluent et nos croyances aussi du même coup ! Il faut juste faire attention parfois à ne pas entretenir plus de pensées négatives que positives, et cela ne dépend de personne d’autre que de nous.
Je vous remercie de votre passage, et vous souhaite une excellente fin de week-end.